jeudi 29 novembre 2007

mdem20e . organisation de l'examen

J'ai maintenant la confirmation écrite de la réservation de notre salle habituelle du mercredi à l'horaire habituel pour la dernière semaine du semestre (semaine n° 13) . (*)
  • L'examen écrit aura donc bien lieu comme prévu le mercredi 9 décembre 2008, de 14 à 16 heures. L'épreuve dure deux heures : être là à deux heures moins le quart.
  • Les semaines n° 10, 11 et 12 (du 3 au 21 décembre 2007) seront donc consacrées à l'enseignement.
En revanche, je n'ai pas encore de nouvelles de la mise en place du rattrapage du cours malencontreusement supprimé par l'organisation de la journée d'études sur les populations locales la semaine dernière, (séance 15 bis). Je vous tiens au courant.
______________
(*) enfin c'est, si j'ose dire, une réservation sous réserve, voici le texte du message du service de réservation des salles informatiques :
Message original --------Sujet: Re: Salle en janvier --------Date: Wed, 28 Nov 2007 18:08:58 +0100
(...) " La salle est réservée. Si quelqu'un d'autre a besoin de ce créneau avec + d'étudiants, je la mettrai (sic) en salle 3210."

mercredi 28 novembre 2007

mdem20e . séance 16 . coup de pouce .

bloqué dans l'exercice 14 ? cliquez sur la vignette :

mdem20e . séance 16 . programme & documents

[article mis à jour le mercredi 5 décembre 2007]

1. Correction de l'exercice 13
.
Les documents de correction de l'exercice 13, au format pdf sont disponibles. La correction est donnée sous forme d'image des tableaux Excel correspondant à chaque question avec indication de la formule de calcul ayant servi à compléter le tableau I x C.

Compte tenu de la lourdeur des documents, la correction est scindée en trois pages :
  1. Page 1/3 :: Q : Combien d'auteurs étaient vivants au premier janvier de l'année M ? & Q : Classer les naissances selon leur période de survenue.
  2. Page 2/3 :: Q : Classer les décès selon la période de leur survenue & Q : Combien d'auteurs ont vécu au cours de chaque période ?
  3. Page 3/3 :: Q : Combien de temps les auteurs ont-ils vécu au cours de chaque période (= nombre de personne-années (vécues) au cours de chaque période) ?
2. Test de compréhension de la correction :
traduire en clair les formules de calcul (indiquées en rouge) . Insistez particulièrement sur la dernière formule : de calcul des nombres d'années vécues par chaque personne au cours d'une période.

3. Exercice 14 :: thème : Que se passe-t-il quand dans les données disponibles les naissances et les décès ne sont pas associés biographiquement (autrement dit quand on ne connaît que les naissances et les décès en masse) ?
  • a) repartir du tableau de données biographiques des exercices 11, 12 et 13 et rompre les liens biographiques. Je veux dire qu'il faut transformer le tableau de manière à faire disparaître la correspondance naissance - décès au niveau individuel. Dans la forme résultante on gardera la connaissance de la date de chaque naissance, de la date de chaque décès, mais on ne pourra plus dire que telle naissance et tel décès concernent le même individu.
(coup de pouce après 1/4 d'h.)
  • b) représenter les données en utilisant les procédures Excel de création de "biochart".
  • c) à quelles questions de l'exercice 13 peut-on répondre à propos de ces observations ?
4. Exercice 15 . La notion de taux . définition INED .
  • a) Aller à la page d'accueil du site de l'INED
  • b) Trouver la rubrique qui donne la définition des termes du vocabulaire démographique.
  • c) Chercher quelles sont les définitions proposées pour les termes : taux, taux (brut) de mortalité , taux (brut) de natalité. Que remarquez-vous ?
  • d) Appliquez ces définitions aux données du tableau (de mouvement de la population de la Suède en 1988) pour calculez les différents taux qui caractérisent le mouvement de la population de ce pays en 1988.
5. Exercice 16 . La notion de taux - définition PRESTON .

§ . Concepts de base dans Preston (1.3)


Samuel H. Preston, Patrick Heuveline & Michel Guillot : « Demography, measuring and modeling population processes. », publié chez Blackwell en 2001. Bibliothèque Maurice Halbwachs cote [304.601 PRES] entré 2006.
Chapitre 1. Concepts et mesures fondamentaux.
1.1. Le sens de « population » 1.2. L’équation-bilan (balancing equation) d’évolution de la population (population change) 1.3. La structure des taux (rates) en démographie 1.4. Taux du moment (period rates) et personne-années (person-years) 1.5. Principaux taux du moment (period rates) en démographie 1.6. Taux de croissance (growth rates) en démographie 1.7. Évaluer les Personne-Années (person-years). 1.8. Le concept de cohorte (cohort)
1.9. Probabilité de survenue des événements (probability of occurrence of events).
1.3 La structure des taux démographiques

L’équation-bilan des variations de la population décompose les variations de taille en quatre flux. Chaque flux est la somme des événements ou changements de situation (transitions) qui arrivent aux individus. (...) L’analyse repose sur la mise en relation de la taille de ces flux (nombre d’occurrences) à la taille de la population qui les produit. Ce qui est ordinairement réalisé par la construction de « taux » démographiques.
Le terme de « taux » est utilisé dans de nombreux domaines, avec des significations diverses. Par exemple, le taux de chômage, est simplement le ratio des sans emploi dans la population active totale, à un moment donné. En démographie les taux sont normalement (mais pas invariablement) ce qu’en jargon statistique on nomme : « taux occurrence/exposition » (occurrence/exposure rates) . La forme typique du taux en démographie reflète le fait qu’on peut s’attendre à ce que les occurrences soient plus fréquentes dans une population plus grande et qu’on peut s’attendre aussi à ce que le nombre total d’occurrences soit d’autant plus grand que les membres de la population sont exposés plus longtemps au « risque » d’une occurrence. La quantité d’exposition qui figure au dénominateur d’un taux occurrence/exposition combine ces deux aspects : le nombre de personnes dans la population et la durée du cadre temporel dans lequel on mesure l’exposition. La forme que prend ordinairement le taux occurrence/exposition en démographie est :

Ainsi, les taux démographiques comportent au numérateur un dénombrement des événements survenus au cours d’un laps de temps déterminé, et, au dénominateur une estimation du nombre de « personne-années » vécues dans la population durant cette période. Le nombre de personne-années joue le rôle d’indicateur de la quantité d’exposition au risque de l’événement dans la population, d’où le terme « taux occurrence/exposition ». Quand on utilise des personne-années au dénominateur, on parle de taux « annualisés ».
A la différence des occurrences, le nombre de personne-années est rarement directement observé ou dénombré. Le concept n’en est pas moins central en démographie. Pour manipuler le concept dans une population dont les membres changent continuellement, il est utile de représenter les durées d’expositions individuelles (individual exposures) comme des « lignes de vie » (life-lines). Une ligne de vie s’étend de la naissance de l’individu (A) jusqu’au point où il lui arrive un événement terminal (B), habituellement le décès. On peut ajouter à la ligne de vie les occurrences intéressantes, comme illustré ci-dessous :



En vue de mettre plus adéquatement en relation les événements et l’exposition au risque d’avoir l’expérience de (ou de subir) l’événement, on peut être amené à réduire l’analyse des lignes de vie à un certain intervalle d’âge. Dans notre présentation, les événements A et B sont simplement la naissance et le décès, mais le concept s’étend immédiatement à d’autres événement-limites.
Pour un groupe d’individus, quelle que soit la manière dont il est défini, on peut visualiser le concept de taux occurrence/exposition par l’ensemble des lignes de vie individuelles des membres du groupe G :



où les θj sont les occurrences d’événéments dans le groupe G, et où Ai et Bi représentent la naissance et le décès de l’individu i du groupe. Le taux défini sur l’ensemble de la durée de vie du groupe est :

où Oi est le nombre total d’occurrences au cours de la vie de l’individu i, Ti la longueur de temps entre Ai et Bi, et Σi ∈ G une instruction de faire la somme pour tous les individus (i) qui sont membres du groupe G.

§ . Concepts de base dans Preston (1.2)


Samuel H. Preston, Patrick Heuveline & Michel Guillot : « Demography, measuring and modeling population processes. », publié chez Blackwell en 2001. Bibliothèque Maurice Halbwachs cote [304.601 PRES] entré 2006.
Chapitre 1. Concepts et mesures fondamentaux.
1.1. Le sens de « population » 1.2. L’équation-bilan (balancing equation) d’évolution de la population (population change) 1.3. La structure des taux (rates) en démographie 1.4. Taux du moment (period rates) et personne-années (person-years) 1.5. Principaux taux du moment (period rates) en démographie 1.6. Taux de croissance (growth rates) en démographie 1.7. Évaluer les Personne-Années (person-years). 1.8. Le concept de cohorte (cohort)
1.9. Probabilité de survenue des événements (probability of occurrence of events).


1.2. L’équation-bilan (balancing equation) d’évolution de la population (population change)

Quelle que soit la manière dont une population est définie, il n’y a que deux façons d’y entrer : naître dedans ou migrer dedans. Si la définition de la population comporte en plus des habituelles caractérisations géographiques/temporelles un qualificatif social, la « migration » pourra consister en un changement de situation sociale, processus souvent appelé « mobilité sociale ». Par exemple, on peut entrer dans la population des américains diplômés du second cycle par la réussite au diplôme, ce qui constitue une forme de migration sociale ou de mobilité sociale. Remarquez dans cet exemple qu’on ne peut pas entrer dans cette population à la naissance puisqu’il faut consacrer des années à l’acquisition de la qualification de diplômé de second cycle. Des populations définies par état matrimonial ou activité sont d’autres exemples de population dans lesquelles on ne peut normalement pas entrer par naissance (sauf pour les états par défaut : célibataire ou inactif). A l’inverse on ne peut entrer dans les populations définies par les caractéristiques fixées à la naissance, comme le sexe, la communauté ethnique d’origine, le lieu de naissance (nativity) par la migration mais seulement par la naissance. C’est ainsi qu’il y a au plus deux manières d’entrer dans une population : la naissance et la migration-au-dedans (in-migration).

De la même manière, il y a au plus deux manières de quitter une population : la mort et la migration-au-dehors (out-migration). On peut quitter toute les populations par la mort, mais seules celles qui sont définies par des caractéristiques non fixées à la naissance peuvent être quittées par migration. Si on est né aux États-Unis, on ne peut quitter la population des personnes nées aux Etats-Unis par migration, mais on peut évidemment quitter la population des résidents aux Etats-Unis par migration.

Du fait qu’il n’y a que quatre manières d’intégrer ou de quitter une population, on peut être sûr que les variation de taille d’une population sont à attribuer à l’importance de ces flux. De manière détaillée :
P(T) = P(0) + N[0 ,T] — D[0 ,T] + I[0 ,T] – E[0 ,T] (1.1)
où :
P(T) = nombre de personnes vivantes dans la population au temps T
P(0) = nombre de personnes vivantes dans la population au temps 0
N[0 ,T] = nombre de naissances dans la population entre le temps 0 et le temps T
D[0 ,T] = nombre de décès dans la population entre le temps 0 et le temps T
I[0 ,T] = nombre de migrations d’entrée entre le temps 0 et le temps T
E[0 ,T] = nombre de migrations de sortie entre le temps 0 et le temps T

Dans cette équation l’unité de temps — comme également dans tout ce livre sauf mention contraire — est le nombre d’années. Ainsi la période de temps au cours de laquelle ont lieu les naissances, les décès, et les migrations a une durée de T années. T peut être fractionnaire, et n’est pas nécessairement un nombre entier.

Kenneth Boulding a dit de cette équation qu’elle était la plus fondamentale des sciences sociales. C’est évidemment beaucoup plus une identité qu’une approximation ou qu’une relation hypothétique. Cependant, quand on utilise des données pour évaluer les éléments de cette équation on n’est plus dans la situation où les deux membres seront nécessairement égaux. Toute erreur de mesure d’un des éléments va entraîner un déséquilibre dans l’équation, à moins qu’il ne se trouve que deux erreurs, ou plus, se compensent exactement. On nomme parfois un déséquilibre dans le bilan « erreur de clôture ».

L’encadré 1.1 détaille l’application de l’équation aux données suédoises, qui sont parmi les plus fiables au monde.

§ . La notion de taux . définitions INED .

[première mise en ligne le vendredi 7 décembre 2007]

Les définitions qui suivent sont extraites du lexique du site de l'INED (consultation du mercredi 28 novembre 2007)
  • Taux : Rapport entre les événements survenus dans une population durant une année, et l'effectif de la population au milieu de l'année. (Pour lire la notice complète cliquer sur taux)
  • Taux de natalité : Nombre de naissances vivantes de l’année rapporté à la population moyenne de l’année. Il est généralement exprimé pour mille habitants.
  • Taux de mortalité : Nombre de décès rapporté à la population totale moyenne d'une année. Généralement exprimé pour 1000 personnes.
  • Population moyenne : Moyenne arithmétique des effectifs de la population résidente permanente au 1er janvier et au 31 décembre d'une année civile.Cette moyenne sert à calculer des taux annuels.

mardi 27 novembre 2007

mdem20e . mdem 21e . organisation des examens

Je viens d'avoir confirmation de ce qu'il n'y a aucune contre indication [ni au niveau du service central de la scolarité de l'université, ni au niveau de la direction de l'UFR] à l'organisation au cours de la 13ème semaine du premier semestre des examens d'analyse (mdem20e) et d'histoire de la démographie (mdem21e) . Ainsi, nous pourrons suivre le programme de travail prévu et annoncé en début d'année: 12 semaines d'enseignement puis congés de Noël puis examens lors de la semaine 13.

lundi 26 novembre 2007

un feu de paille ?


Rien depuis le 21 novembre ? Le blog n'aura été qu'un feu de paille ? Rien de nouveau certes n'a paru dans démo.GRAPHIQUE, mais le demographist n'est pas resté inactif. Les très intéressants problèmes qui surgissent à propos de la présentation du travail de Brasche l'ont engagé dans un travail de recherche, dont le journal est tenu dans un nouveau blog : Brasche.1870. Pas d'accès public pour le moment, j'entr'ouvre seulement un peu la porte pour un coup d'oeil.

mercredi 21 novembre 2007

mdem20e . séance 14 . programme & documents

Thème de la séance : Passage des données individuelles aux données en masse.

1. Présentation des documents de correction de l'exercice 12 :
Remarque & conseils :: Il s'agit des corrigés édités l'an dernier. Il faut actualiser certains mentions :
a) corrigez l'entête en concordance avec le texte distribué à la séance 12, mercredi dernier.
b) ne pas tenir compte de cette mention : "Les données biographiques et les questions traitées ici sont celles du Sujet 2. (TD des semaines 3 et 4). "
c) remplacez l'expression données groupées par données en masse.
d) se référer à l'énoncé des questions plutôt qu'à leur numérotation.
Les réponses aux questions sont sur deux documents au format pdf (l'ensemble a été scindé en raison de la lourdeur des fichier illustrés)
réponses aux question 1 à 3 :
réponse aux question 4 et 5
2. Exposé de l'idée de l'exercice 13
Un nouvel exemple de passage d'un fichier de données individuelles biographiques à des distributions.
Nous allons cette semaine encore construire à partir du fichier de données individuelles biographiques une série de distributions statistiques . Ces distributions constituent des observations d'état et de mouvement de la population.
ici : Rappel des notions d'état et de mouvement de la population : critères de reconaissance ?
La semaine dernière ce travail à été fait (exercice 12) à partir d'une visualisation (exercice 11 ) des informations biographiques. Cette semaine il faut réaliser le travail, sans recours à la visualisation. Toutes les opérations intervenant dans la constitution du tableau de distribution à partir du tableau IC doivent être faites par Excel, sous votre direction.
ici rappel : définition:critètères de reconnaissance de tableau IC, distribution.
3. travail individuel :: séquences :
  • définition de la stratégie de constitution des distributions. (1/2 heure max. sur cette recherche) pause
  • coup de pouce 1 : qui définit la stratégie.
  • travail individuel (1/2 heure max ) sur la mise en oeuvre pratique dans excel de cette stratégie.
  • coup de pouce 2 : mise en oeuvre en pratique dans Excel.
  • suite de la séance individuelle.
L'exercice 13 doit être terminé pour la semaine prochaine.

mardi 20 novembre 2007

ad fontes (2)

L'exercice de recherche documentaire proposé dans ad fontes (1) nous engage dans une quête qui ne sera pas vaine.

Oui,la Bibliothèque Nationale Universitaire de Strasbourg (BNUS) possède dans son riche fonds la collection des Annales de Démographie Internationale.

Pour le savoir il a suffi de consulter le catalogue ancien des périodiques (le Kuhlmann), d'y repérer la notice relative à la revue cherchée et d'en demander la communication en salle de lecture (l'ouvrage a plus de cent ans, il doit être consulté sur place. L'ensemble de ces opérations peut se faire à distance, via l'internet, les outils de recherche documentaire nécessaires ici est accessible à partir de la page d'accueil de la BNUS.

Le demographist communiquera tout prochainement à ses lecteurs les résultats de sa rencontre avec ce numéro des Ann. de Dém. Int. Ce volume est très riche, plein d'enseignements. La présentation détaillée de ce numéro consitutera une excellente introduction à l'histoire de la démographie au 19ème siècle.

(à suivre)

lundi 19 novembre 2007

mdem20e . séance 13 . vue sur le tableau à la fin du cours

J'ai pu revenir vendredi dans la salle de cours, sans encombres, et photographier le tableau resté intact. Voici deux premières vues .

1.
La partie du tableau côté porte où est schématisée la lecture du document dans l'orientation portrait, à laquelle invite l'orientation du titre.



Dans cette orientation la zone centrale peut être vue comme une zone de cases d'un tableau de contingence. Les deux premières dimensions significatives que la compostion de la page invite à lire sont "décédés selon la classe d'âge" et " décédés au cours de l'année ..."

Brasche ajoute à ce tableau presque tout à fait banal deux autres lignes de texte. Nous verrons plus loin quel est leur fonction.


2.
Sur la partie du tableau côté fenêtre est schématisée la lecture du document selon l'orientation "paysage"



Cette disposition est obtenue par une rotation de 90° antihoraire, (celle qui préserve le même niveau de lisibilité des textes d'identification disposés autour de la zone centrale bleue). Quand on envisage le document sous cette orientation : la partie centrale peut être vue comme une zone de points-décès dans un repère cartésien structuré selon les deux mêmes directions significatives : en ordonnées : l'âge au décès et en abscisses l'année de décès des décédés.

On peut considérer que le schéma de Brasche a une double nature : de tableau de contingence et de repère cartésien. A noter que la lecture "naturelle" que la composition de la page contribue à induire est celle d'un tableau de contingence.

(à suivre)

vivent les contraintes (3)

Le deuxième épisode a soulevé le problème de limites gênantes à l'impression des articles. La possibilité qu'un maximum de trois pages soit une contrainte introduite par Blogger avait été évoquée à titre d'hypothèse : je cite : "il semble que Blogger ...". Salutaire prudence, juste suspens du jugement.

L'observation d'une impression réussie (wIgiwIs*) me permet d'affirmer que la limite à 3 pages ne tient pas à Blogger, mais au navigateur. Le constat est qu'avec Firefox on n'obtient pas plus de trois pages et jamais plus d'une de texte d'article, (et des discordances de format police et couleur par rapport à ce que l'écran affiche) alors que la même demande d'impression
est satisfaite par Safari , avec des textes de plusieurs pages. Je précise que je travaille sur Macintosh. Je n'ai pas encore pu observer les résultats d'impression sous windows ou unix.

Conclusion provisoire :: sur Macintosh les bloggeurs doivent naviguer entre deux navigateurs. Firefox pour la construction du blog (presque impossible avec Safari) & Safari pour l'impression (qui laisse insatisfait avec Firefox).

(*) what-I-got-is-what-I-saw
(à suivre)

samedi 17 novembre 2007

1665 . London Bills of Mortality.

Une récapitulation annuelle pour l'année 1665 des rapports adressés au roi par la Compagnie des "Parish Clerks" de Londres : "The annual Bill of Mortality for London and its environs, 1665".

Cliquer sur la vignette pour accéder à un agrandi.


source :: Justin CHAMPION, "Epidemics and the built environment in 1665" in : Epidemic Disease in London, sous la direction de J.A.I. Champion (Centre for Metropolitan History Working Papers Series, No.1, 1993, pp. 35-52.
[URL : http://www.history.ac.uk/ihr/Focus/Medical/epichamp.html, consultation du 17 novembre 2007]

jeudi 15 novembre 2007

mdem20e . projet pour la séance 13

1. DEUX QUIZ . à partir de TRSP montrant des détails agrandis de deux documents. Un est extrait d'un document montré plusieurs fois (et dont l'oubli s'est encore manifesté hier en TD, travail sur l'exercice 11). Testé s'il est maintenant identifié. Ce quiz favorise aussi la mémorisation visuel + informations associées (admirer la pertinence de la sélection du détail). Le deuxième TRSP est extrait d'un document qui n'a jamais été montré. C'est le résultat de la recherche documentaire proposée dans l'article ad fontes : trouver un exemplaire original de la revue où est paru l'article de 1880 de W. Lexis "la représentation graphique de la mortalité au poyen de points mortuaires" . Occasion de demander qui a trouvé ça et comment. Le comment n'est pas explicité à ce moment. Renvoyer vers l'article du blog. (test de lecture "curieuse" du blog, i.e. non directement demandé dans le cadre du cours et/ou des exercices de TD).

2. Première PRESENTATION DE LA NOTION PERSONNE-ANNEES à PARTIR du travail d'hier dans l'exercice 12. Son importance, où intervient-elle, notion de taux, différenciation notion de taux et de quotient. Première lecture du paragraphe que Preston consacre à la notion de taux.

3. ETUDE GRAPHIQUE DE LA PLANCHE LITH. D'O. BRASCHE . 1870.
Application de la méthode : décrire d'abord les formes sans s'occuper de signification, avant de se prononcer sur le sens, ou de reconnaitre un type d'objet.
Décomposition des différents éléments par traitement de l'image.
Ce qui demeure en luminosité maximale : la couche "TRAITS/points" . Révélation progressive des éléments de cette couche. La ligne + le réseau carré + écritures (qui révèle la structure diagonale). Comparaison de cette couche avec la totalité : on observe que les lignes appartiennent à une autre couche graphique : celle qui résiste au "bruit", la dernière à disparaître quand on introduit du "désordre dur". On obtient une forme illisible (les lettres et les points se ressemblent) mais qui est une réduction à l'essentiel de la composition graphique de la page. La ligne verticale, puis le réseau carré des points de concours des lignes, puis les inscriptions. Elles sont de trois types : dans la zone des points, hors la zone des points, dans la zone limite. Je retrouve avec surprise ici mon idée déconnectée de cette étude (que je mène ici en direct) que l'énoncé du sens conféré à une direction et la direction de lecture de cet énoncé remplaceraient avantageusement le tracé d'axes muets qui est la pratique réflexe courante quand on est devant un repère cartésien ...

4. EXERCICE DE LECTURE DU SCHEMA DE BRASCHE. en suivant le texte de légende. (sur transparents préparés).

mercredi 14 novembre 2007

mdem20e . projet pour la séance 12

PRESENTATION DU BLOG ::

premières impressions des étudiants (démo.GRAPHISTE a été rendu public et annoncé aux étudiants le lundi 12 : il y deux jours). - Mes réponses aux critiques et objections que j'avais anticipées . Si possible pas d'explicitation générale du propos du blog. Mes conseils d'utilisation et présentation du contenu limités à l'usage par les étudiants dans le cadre du cours.

TRAVAIL EN SEANCE ::

0. Distribution des sujets des ex 11 et 12

1. EXERCICE 11 : Réaliser dans Excel une visualisation de données biographiques individuelles . durée : 1/2 heure max. tout compris. Distribuer le corrigé papier au fur et à mesure que les ét. réussissent. (Noter les durées)

2. EXERCICE 12 : à partir du biochart (papier distribué) : On s'y exerce à transposer de l'information graphique dans une forme tableau. Et constituer des ensembles d'observations démographiques à partir d'informations individuelles. On s'y prépare à aborder une nouvelle notion : les nombres de personnes-années.
Thèmes de travail : Connaissance et utilisation de la catégorisation des données démographiques, des rapports entre état et mouvement d’une population. Utiliser cette visualisation comme source pour constituter des données statistiques démographiques

3. CORRIGE oral de ex.10 (lien) : retour sur la première question : où sont situés les points-naissance ?

Quiz (1)

[dernière mise à jour : vendredi 7 décembre 2007]

Voici trois images, de gauche à droite : Fig. A, Fig. B et Fig. C.


  1. Que peut-on dire des logiques de visualisation de chacune à partir de ce qu'on voit ici. (cliquer sur la figure pour en voir un agrandi)
  2. Identification des trois figures : donnez toutes les informations documentaires que vous connaissez sur chacune.
  3. Que peut-on dire des logiques de visualisation de chacune en intégrant ce que l'on sait de ces figures.

Il n'est pas interdit de tenter une synthèse conclusive de cet exercice. Quels enseignements peut-on en tirer ?

(corrigé à suivre)

vivent les contraintes (2)

Le premier épisode est encore à l'état d'ébauche (rubrique "1er jet") que déjà je me heurte à une nouvelle limite dès la première tentative d'impression d'un article. Il semble que Blogger ne m'accordre qu'un maximum de trois pages.

Attention : trois pages au maximum ne signifie pas trois pages de texte d'article. Le problème appparaît fortuitement, à l'occasion de l'impression d'un texte trop-long-(-pour-blogger-). Le texte imprimé est tronqué, il apparait sur la page 2/3, la page 1/1 est entièrement consacrée à l'impression du titre du blog, et la page 3/3 à l'impression d'une page de la zone de gauche (partie fixe des pages du blog : index, catalogues, liste de liens, &c.)

La tentative de réduire la taille du texte affiché s'avère naïve, elle sera couronnée d'échec. blogger rétablit la taille de police définie dans la programmation HTML de la page. Mais l'expérience réserve d'autres surprises. Des textes plus courts peuvent être entièrement lus sur une page (ouf) mais dans trois configurations différentes : page 1/2 (titre du blog + texte) ou 2/3 ( soit : texte de l'article seul, soit texte de l'article + colonne fixe de gauche - tronquée).

Voilà que se présente une question propre à exercer sagacité et esprit de géométrie : "Quelles sont les règles que blogger à fixées pour l'impression ?"

Ceci compris, il restera à envisager les réponses possibles et choisir une stratégie : respecter, changer, contourner les règles ? (vers le prochain épisode)

[révisé le 19 novembre 2007]

mardi 13 novembre 2007

ad fontes (1)

[dernière mise à jour de l'article : vendredi 7 décembre 2007]


Ce fac-similé de la "représentation graphique de la mortalité à l'aide des points-mortuaires" extrait de l'Histoire de la Démographie (Dupâquier, 1985, page 388) n'est pas de très bonne qualité. Le texte explicatif cité (p. 389) bref et lacunaire : "les points chronologiques [...] semblent donc être en quelque sorte étirés sur le plan des points mortuaires, en lignes inclinées à 45° [...]. Ces lignes inclinées nous les appelons "isochrones". Elles servent à limiter les périodes d'observation, comme les horizontales délimitent les rangs d'âge et les verticales, les générations... Tous les points mortuaires qui tombent entre les lignes N7U2 et N8U3 appartiennent à la période d'observation N7 N8."

  • L'insatisfaction du curieux qui veut comprendre sera le motif d'un petit exercice pratique de recherche documentaire. Comment trouver l'article à partir de cette référence bibliographique : Wilhelm LEXIS, "La représentation graphique de la mortalité au moyen de points mortuaires", Annales de démographie internationale, IV, 1880, p. 297-324 ?

> lire la suite dans ad fontes (2)

lundi 12 novembre 2007

mais qui était Otto Brasche ? (1)

En rassemblant les informations biographiques des auteurs-acteurs de l'histoire du "diagramme de Lexis" — pour la note de références documentaires de la séance 11 — je me suis rendu compte que je n'avais rien sur O. Brasche hormis la référence à l'ouvrage qui lui donne sa place dans la liste des personnages :
Brasche O. (1870). Beitrag zur Methode der Sterblichkeitsberechnung und zur Mortalitätsstatistik Russland’s. Würzburg: A. Struber’s Buchhandlung

Il ne me semble pas que les textes que Christophe Vandeschrick a consacrés à l'historique du diagramme de Lexis comportent de notice biographique à propos d' O. Basche. — [ Dans l'article de Population en 1992, tous les auteurs cités : Knapp, Zeuner, Becker, Lexis, Verweij font l'objet d'une courte note biographique en bas de page. Mais la contribution de Brasche n'était pas encore considérée dans cette première étape de la recherche. L'article de 2001, dans Demographic Research, étudie le schéma de Brasche mais aucune information autre que bibliographique n'est donnée. Statut quo dans les pages consacrées à la question dans la thèse à l'Université Catholique de Louvain en 2005.]

Bien sûr, il faut que je boucle ma note, je ne me résouds pas facilement à écrire : informations biographiques en cours de recherche. Une rapide tentative, je google "O. Brasche" et "Otto Brasche" et "Brasche Otto" et "Brasche O" et ... . Rien, je ne trouve aucune information biographique.

Quand, où, de qui est-il né ? Quand, où, de quoi est-il mort ? Qui sait encore ?

Joli paradoxe. Voilà qu'Otto Brasche est (re)devenu un personnage de l'histoire de la démographie pour son travail sur l'inscription des informations biographiques en masse et de sa biographie singulière nous aurions perdu la mémoire.

Une enquête s'impose. Quelques pistes se proposent... (à suivre)

dimanche 11 novembre 2007

dans un repère cartésien ...(1)

le geste qui tue



le geste qui tue quoi ?

(à suivre)

1870 . Otto Brasche présente "aus der lith. Tafel die schematische Darstellung der Bevölkerungsbewegung"

1. Le texte original : Brasche O. (1870). Beitrag zur Methode der Sterblichkeitsberechnung und zur Mortalitätsstatistik Russland’s. Würzburg: A. Struber’s Buchhandlung: remark 3, page 20. (Ce texte est reproduit in extenso par C. Vandeschrick en annexe (D) de son article dans Demographic Research, 2001, Volume 4, Article 3.)
“Zur nähern Veranschaulichung dieses Satzes sowohl als der nachfolgenden Erörterungen wurde auf der lith. Tafel die schematische Darstellung der Bevölkerungsbewegung entworfen. Denkt man sich das Schema in der Richtung der Zeit (nach oben und unten) beliebig erweitert und die Anzahl des Columnen der Altersklassen des Gestorbenen fortgesetzt bis zu den höchsten vorkommenden Altersklassen, berücksichtigt man ferner, dass die relative Grösse der einzelnen Felder bedeutungslos ist so dürfte wohl das im folgenden Enthaltene jede weitere Erläuterung des Schema‘s überflüssig machen”.
2. Une première traduction en anglais, avec des lacunes. (dans Demographic Research, 2001, Volume 4, Article 3, p. 111)
“To demonstrate this proposition and the following explanations, we propose a schematic representation of population dynamics. If this figure is extended in the direction of time (...) and age until the highest age and if we consider that the relative value of the different variables has no importance, additional explanations of this figure would be useless”.
3. Une traduction littérale en français par le demographist (2007)
Pour tenter d’illustrer cette proposition ainsi que les discussions qui vont suivre la représentation schématique du mouvement de la population a été esquissée sur la planche lithographiée. Qu’on se représente le schéma étendu autant qu’on veut dans la direction du temps (vers le haut et vers le bas), et le nombre de colonnes de classes d’âge des décédés continué jusqu’aux classes d’âges les plus élevées qui se présentent, qu’on prenne en outre en considération que les surfaces relatives des différentes cases ne sont pas significatives, il se pourrait bien alors que cela rende superflu, dans les contenus qui suivent, tout éclaircissement supplémentaire du schéma.
MàJ : 26 nov. 2007 . CORRECTION : mon professeur d'allemand C. Moser confirme ce que je redoutais : la dernière phrase est mal traduite. Il faut lire comme traduit dans la thèse de C.V. — cf. ci-dessous en 4. —
"le contenu de ce qui suit devrait rendre toute explication supplémentaire du schéma inutile"
La traduction des termes clés (d'après le dictionnaire Allemand-Français Sachs Villatte 1911):
  • Veranschaulichung : démonstration (intuitive) - illustration . - apparat : manière de rendre sensible, palpable, clair
  • Satz : phrase. Log. Proposition. Math. proposition, théorème.
  • Erörterungen : discussion, débat. et. zur Erörterung bringen : mettre quelque chose sur le tapis.
  • Entwerfen : 1. Tracer (rapidement) , 2. Illustr. esquisser, ébaucher
  • Tafel : Table, tableau. (Illustr.) Planche
  • Fortsetzen : continuer, pousuivre, pousser plus loin.
  • Feld : Champ - compartiment, caisson.
  • Enthaltene : contenu, ce qui est compris dans
  • Erläuterung : éclaircissement
4. Traduction en français dans la thèse de C. Vandeschrick (2005), chapitre 2, p. 113. :
«Pour une démonstration plus précise de cette proposition de même que des explications qui vont suivre, on a esquissé sur une table lithographique la présentation schématique du mouvement de la population. Si on se représente le schéma étendu de manière quelconque dans la direction du temps (vers le haut et vers le bas) et le nombre des colonnes des classes d'âge des personnes décédées continuées jusqu'à la plus haute classe d'âge possible, si d'autre part, on tient de plus compte du fait que la grandeur relative des différents champs est sans importance, le contenu de ce qui suit devrait rendre toute explication supplémentaire du schéma inutile».

revues de démographie accessibles en ligne

POPULATION :: Les articles de la revue (de 1946 à 2003) sont maintenant accessibles en ligne sans abonnement via le portail Persée.

DEMOGRAPHIC RESEARCH :: La revue du Max Planck Institut für demographische Forschung à Rostock est électronique. Les articles de cette revue ainsi que certains ouvrages de recherche sont accessibles sans abonnement.

mdem20e . séance 11 . documents & références .

AUTEURS ::

Otto BRASCHE - informations biographiques en cours de recherche.
Karl BECKER (1823-1896). Statisticien et démographe allemand.
Georg Friedrich KNAPP (1842-1926). Statisticien et démographe allemand
Wilhelm LEXIS (1837-1914). Statisticien et économiste allemand.
Abraham VERWEIJ (VERWEY)(1843-1892) Mathématicien et physicien hollandais.
Gustave ZEUNER (1828-1907) - Physicien, statisticien allemand.

BIBLIOGRAPHIE ::

Sources primaires :

BRASCHE Otto, Beitrag zur Methode der Sterblichkeitsberechnung und zur Mortalitätsstatistik Russland’s . Würzburg, A. Struber’s Buchhandlung, 1870.
BECKER KARL Zur Berechnung von Sterbetafeln an die Bevölkerungsstatistik zu Stellende Anforderungen. Berlin: Verlag des Königlichen statistischen Bureaus, (1874).
LEXIS Wilhelm, Einleitung in die Theorie der Bevölkerungsstatistik, Straßbourg, Trubner, 1875.
LEXIS Wilhelm, «La représentation graphique de la mortalité au moyen des points mortuaires», Annales de démographie internationale, tome IV, 1880, pp. 297-324.
VERVEIJ (VERWEY) Abraham, De waarnemingen der bevolkingsstatistiek. Academisch
Proefschrift, 18 December 1874, Deventer: Rustering en Vermandel.
ZEUNER Gustav, “Zur mathematischen Statistik”. Beilage zur Zeitschrift des
königlisch Sächsischen statistischen Bureau, XXXI Jahrgang (1886)

Sources secondaires :

VANDESCHRICK Christophe.
a. Articles consacrés à l'histoire du diagramme de Lexis.
(2001), «The Lexis diagram, a misnomer», Demographic Research, Volume 4, Article 3, pp. 97-124.
(1992), «Le diagramme de Lexis revisité», Population, 5, pp. 1241-1262.
b. Une synthèse récente de l'historique du diagramme de Lexis se trouve au chapitre 2 de la thèse : "Diagramme de Lexis et cohortes : du temporel au non-temporel" (2005,Université Catholique de Louvain - UCL), pages 107 à 119 (pages 40-52 du chapitre 2 dans la publication en .pdf)

DUPAQUIER, Jacques et Michel, Histoire de la Démographie, Paris, Librairie Académique Perrin, 1985.


ICONOGRAPHIE (les transparents présentés)::

CHRONOLOGIE des propositions de visualisation des informations démographiques : 1869 Zeuner - 1870 Brasche - 1874/5 Verweij + Lexis + Becker. - comparaison des "Lexis-ancien" & "Lexis moderne" .
LE SCHEMA DE BRASCHE . 1870 . La planche hors-texte avec son titre : "Schematische Darstellung der Bevölkerungsbewebung."
LE DIAGRAMME DE LEXIS : La représentation graphique de la mortalité ... 1880 . Zoom sur les points-mortuaires.


samedi 10 novembre 2007

vivent les contraintes (1)


§ En rédigeant, concevant et remplissant ce blog, je comprends, parfois dans la douleur, la force, la vertu et la beauté des contraintes que le modèle de composition de page du blog impose. Le problème particulier : les étudiants auront une désastreuse perception (à leur insu peut-être) de confusion, de complexité. Impression d'absence de structure, de foullis, d'excès. Ils seront stupéfaits de trouver des brouillons. Mauvaise approche. Pas bon. Description de la situation mauvaise :un étudiant entre dans le blog. Il voit des articles (j'ai rebaptisé les "messages" : "articles") qui n'ont pas de rapport directement apparent avec ce qui concerne le cours pour lequel il est venu là. Il voit des références, de brouillons, du sérieux, du propre, du pas fini. Mauvais. § Problèmatique générale : Il faut trouver des solutions sous les contraintes de la maquette de page, de la structure d'organisation et des outils de catalogage. La nature des contraintes détermine celle des possibilités : les solutions aux problèmes crées par les contraintes ne peuvent être trouvées que dans les dégrés de liberté qu'elles permettent. Il faut donner du jeu dans les contraintes. § La piste de recherche est : "Qu'est-ce que je peux encore faire varier, auquel je n'ai pas pensé ?" .Si je trouve une nouvelle petite possibilité de variation non encore utilisée, je peux l'utiliser pour signifier une distinction, une différenciation. § Solution particulière : assumer que je publie des travaux divers, de niveau de réalisation, de qualité d'écriture, d'intentione et de "fini" variable. Et le signaler au lecteur d'une manière intuitive. Faire varier la couleur du texte en fonction de son degré d'achèvement. Tout doit être lisiblemais il faut que ce qui est le moins achevé, le plus personnel, soit non ps illisible mais lisible seulement si on l'a décidé. Le lecteur ne doit pas avoir à lire le texte pour découvrir qu'il n'est "vraiment pas au point", qu'on n'a pas idée de publier des ébauches pareilles, il y a même des phrases inachevées. En bref : très clair et petit = pour initiés ou bienveillants qui ont du temps à perdre. Bien foncé et de taille normale : tout public, le texte est travaillé, ses intentions sont claires. Pour ces textes l'identification doit être claire. S'il s'agit d'éléments factuels documentaires, d'un paragraphe de cours, d'un articulet. § Les documents de référence de cours doivent être nettement différenciés (libellé explicite dans le titre et/ou en mot-clé (rubrique). Peu-être vais-je introduire aussi une distinction de couleur : textes pour étudiants & les autres ?? à voir plus tard, Testons d'abord l'allure et l'efficacité de la distinction par la taille des caractères. § Retour au titre : les contraintes du blog permettent de lui construire et conserver une personnalité visuelle stable. Les difficultés qu'on rencontre rendent nécessaire d'être inventif, les solutions trouvées, neuves s'insèreront "harmonieusement" dans l'espace graphique crée par les contraintes, donc, l'enrichissent.

vendredi 9 novembre 2007

Figuration du système de Copernic . Ms . 1680

figura prima del Sistema Coperniciano Manuscript Number: ljs175 — Rosetti, Donato, Figure de Sistemi Del Mondo D’aristotile, Copernico, E Ticone, in Latin. Manuscript on Paper. Italy, [Ca. 1680] — source SCETI

jeudi 8 novembre 2007

mdem20e . notes de la séance 11 .

§1. annonce générale. cf. préparation.
§2. Première partie : à partir du biochart. Montré le "Quizz" : image muette . Qui, quoi ? comment ? (remémoration des éléments factuels concernant) le "Biochart" de Priestley. XVIII° siècle. Intension. § 3. question "combien de directions significatives ?" La question n'est pas comprise. les réponses vont de 2 à 3.Explication de la notion de direction significative. Dans le cas proposé : une seule : indiquée par la flèche du "temps qui passe". avant/ après antérieur/postérieur est traduit graphiquement par à gauche de/à droite de. la verticale n'est pas utilisée significativement. la position d'une forme (point ou ligne) à tel niveau hoizontal plutôt qu'à un autre ne signifie rien de particulier, la postion dan s cette dimentionest arbitraire.§ 4. utilité de cette logique de représentation :: remarque : elle n'a pas été inventée pour faire de la démographie.
ce qui n'empêche pas que ce soit une logique de visualisation simple très facle à lire (parce que justement une seule dimension est significative) qui possède toutes les caractéristiques pour faire rendre sensible la notion de population. § La dimension fondamentale de l'objet population, c'est cette dimension temporelle. Permet de visualiser la population comme ensemble continellement renouvellé d'individus. permet de clairement différencier les notions d'élément d'un ensemble et d'individu appartenant à une population. (diiférence de traitement graphique).§ 5. Notion d'information implicite dans les données utlisées pour construire une représentation et qui est révélée, rendue sensible, visible par la représentation. Dans le schéma biographique : les données utilisées pour la construction sont les dates de naissance et de décès des auteurs (cf. exercice 1). Le tracé révèle la disparité de durées de vie. Utilité de la visualisation des données : fonction de "révélation de" relation sous-jacentes aux données. Ici durée de vie = date de naissance moins date de décès. La longueur des lignes de vie est "par construction" une traduction graphique des durées de vie. §6. Figuration des données démographiques utilisant deux dimensions significatives. reprise synthétique de exercices faits en TD ex. 2/3 - ex. 5/6 et ex 10). Les trois caractères fondamentaux selon lesquels sont décrites et analysés les données démographiques : Quand ? ...., A quel âge .... quand est né ..... Il existe un lien fonctionnel entre ces trois déterminations : en connaître deux permet de déterminer la troisième. Les exercices ont présente les trois manières de visualiser les données démographiques en fonction de deux des caractères, trois logiques de visualisation. Dans chacune une troisième dimension est significative : du troisème caractère. reprise de chacun des trois exercices, chacun représentant un mode de visualisation : ex. /3 : deux dimensions : horizontale : moment de naissance / verticale : âge au moment de l'événement. la troisième dimension est diagonale - système du "lexis - ancen ou original". ex 5/6 : moment du décès x âge au décès. Système type "Lexis moderne". La troisième dimension diagonale est associée au moment de naissance. ex 9 : la dernière des associations possibles : moment de naissance et moment du décès, la troisième dimension diagonale correspond à l'âge. question "où sont les points naissance" = où est le niveau d'âge = 0 ? §7. A propos des difficultés observées dans le td d'hier à propos de l'exercice 9, des conversations particulières m'ont permis un certain nombre d'observations dont je rends compte : le "mauvais geste" de tracé des axes qui limites ( à notre insu) la possibilité de penser et de voir. tracer un "coin", d'un seul trait et mettre des flèches au bout : en quoi cela limite l'space de la représentation à un quart, une portion de l'espace graphique disponible. Alors qu'il faudrait percevoir et penser l'ensemble de la feuile comme doublement orineté, et doublement significatif. Pire (mais non discuté dans le cours quand on inscrit "automatiquement le zéro" quand il n 'a aucune raison de s'y trouver. Montré l'importance de l'explicitation du sens donné aux axes (si elle est absente) la figure est illisible. Montré tout ce qu'on peut supprmer : "et si on enlevait le coin, et effacer progressivement un peu de l'axe, en en grogotant jusqu'au bout ... il reste la flèche. proposé qu'écrire la signification conférée à l'axe et le curronner d'une pointe de flèche suffit. Montré que l'association de valeurs se traduit dans un tableau par le fait qu'elle sont sur la même ligne, la traduction grapique de cette assiciation est la superposition. Montré que chaque dimension siginificative la la disposition des informations selon cette direction sont séparées. § série de transparents. Sur chacun on écrit le nom du caractère, dans une couleur, suivi d'une flèche. Sur chacun on montre qu'une modalité se traduit par la situation à un certain niveau de l'axe l'association de deux modalités se traduit par la superpostion des deux transparents, l'intersection des deux niveaux. Montré qu'un fois deux transparents superposés, la situation du troisième est unique, déterminée.§ 8. Présentation de la chronologie historique (TRSP) et des fac similés des visualisations élaborées entre 1870 et 1880, par des auteurs tous de langue allemande. Mise en correspondance des logiques de visualisation étudiées dans les trois exercices et les auteurs qui ont proposé un type de visualisation. Le problème de la désignations Diagramme de Lexis "a misnomer". complément aux articles de Ch. Vandeschrick : présentation d'ouvrages de la période 1955-1965 en France : où l'on voit que dans le manuel de formations à la méthode statistique de l'insee (19954) le diagramme de Lexis est encore véritablement un diagramme de Lexis. Henry 1962 (Cours polycopié à l'IDP et à la même époque Pressat (il faudrait recherche la première édition de 1958 du Pressat) présentent tous deux le diagramme comme un repère, tout commence avec le "tracé de deux axes ..."/ On verra (la prochaine fois" que la conception que Brasche de son schéma est plus large, il invite explicitment à se représenter mentalement un espace qui dépasse les lmites de ce qui est tracé - et que aucun axe n'est tracé ce qui pourrait passer pour un axe est plutôt la délimitation de la marge d'un tableau . La figure de Zeuner "fait peur". Pourquoi ? pas encore répondu _ il faudrait revenir (peut-être quand on lira le texte de Brasche) sur le fait que la figure de Zeuner est un stéréograpmme, alors que dans les autres, comme Brasche le dit la taille des zones est "bedeutungslos". Montré en dernier lieu le Lexis 1880 : semis de points de densité variable. § 9. conclusion sur l'abord qu'il faut avoir devant une visualisation: le nom, on l'a vu n'importe pas, les conventions peuvent changer - parfois sans que cela résulte d'une décision - (anecdote de Pressat ). chaque fois la responsabilité de repérer quelle signification est affectée aux deux dimensions de l'espace graphique, et d'en déduire les interprétations des configurations qu'on peut y voir. § 10. Annonce du travail détaillé sur le schéma de Brasche l semaine prochaine.

§ 11. Plusieurs étudiants demandent que les transparents soient publiés. Les installer dans l'archive Lexis. installer des liens .
ESSAI D'UN LIEN VERS UN DOCUMENT PDF De l'ARCHIVE LEXIS :

mdem20e . séance 11 . préparation

1. Deux heures . moitié Analyse / moitié Histoire. Fort lien entre les deux . l'éclairage historique facilite la compréhension des notions, méthodes et/ou problèmes présentés. la connaissance des méthodes de leur terminologie et des questions qu'elles résolvent.
2. Les notions, termes questions de ce cours d'analyse ont été travaillées hier en travaux dirigés. exercices 9 et 10.
3. VOCABULAIRE :: Analyse :mesures d'âge - âge en années révolues - âge atteint/âge en différence de millésimes - âge exact - cohorte - génératon isochrones - : : statistiques : classe d'âge - intervalle d'âge - amplitude - limite d'un intervalle (inférieure, supérieure) - modalité d'une variable quantitative continue - dénomination d'une modalité - dimension d'un caractère : : Excel : format DATE - fonction SI() - fonction ENT() - contenu opératoire/contenu affiché :: Histoire : stéréogramme - schéma -
4. ABREVIATIONS :: Analyse : DM, AR
5. MOTS "INTERDITS" :: Analyse & statistiques : VALEUR
6. AUTEURS : : Histoire : W. LEXIS - O. BRASCHE - ZEUNER - BECKER -Werveij? - R. PRESSAT - Ch. VANDESCHRICK -
7. CHRONOLOGIE :: Histoire 1869 - 1870 - 1874/5 - 1880
8. BIBLIOGRAPHIE :: Sources primaires : Basche _ Lexis Sources secondaires : Ch. Vandeschrick 1992, 2001, 2005 - références en ligne : toute la revue Population dans Pérsée - tout Démographic Research - Thèses en liges -
9. ICONOGRAPHIE :: Le schéma de Brasche . 1870 . orientation 1. orientation 2. Le diagramme de Lexis-original : version 1874. chronologie des propositions .

mercredi 7 novembre 2007

dans un repère cartésien .... (0)

... je sais depuis longtemps qu'il vaudrait mieux ne pas ... tracer les axes . Il suffirait de faire comme si ils étaient tracés. On dirait que les abscisses sont tracées, mais elles ne le seraient pas "en vrai". Je tente depuis des années de faire renoncer les étudiants au "geste qui tue" mais ça résiste . contre la force de l'habitude et l'autorité des maïtres, il faut que j'augmente ma force de conviction. Reste à trouver l'argumentation. (à suivre)
 
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