vendredi 28 novembre 2008

population stationnaire . recherche bibliographique . (1)

1. la requête initiale : "population stationnaire"



2. un des résultats nous intéresse :
JSTOR: Les Avantages et les Inconvenients Economiques d'une ...
- [ Traduire cette page ]
BOOK REVIEWS 27I Les avantages et les inconvenients econorniques d'une population stationnaire. By JOSEPH STASSART. The Hague: Faculte de Droit, ...
links.jstor.org/sici?sici=0032-4728(196611)20%3A2%3C271%3ALAELIE%3E2... - Pages similaires - À noter
de E Van De Walle - 1966


3. le texte signalé est dans JSTOR :
Review: [untitled]
Etienne Van De Walle
Reviewed work(s): Les Avantages et les Inconvenients Economiques d'une Population Stationnaire. by Joseph Stassart
Population Studies, Vol. 20, No. 2 (Nov., 1966), p. 271 (review consists of 1 page)


4. il s'agit d'une note de lecture, publiée dans une revue démographique
> une note critique dans Population Studies, la première revue anglaise exclusivement consacrée aux études démographiques (fondée en 1947 . Population Investigation Committee, London School of Economics) .


5. peut-on la lire en ligne ?
> accès gratuit par JSTOR® . pour les lecteurs de la bnus, dans les locaux de la BNUS ?


reste encore à partir en quête du livre de Joseph Stassart . est-il dans le fonds d'une bibliothèque strasbourgeoise ? comment le localiser ? en pratique, par quoi commencer ? réponses à ces questions dans la note : population stationnaire . recherche bibliographique . (2)


liens utiles :
vers la page d'accueil de Population Studies.
vers la page d'accueil de JSTOR® (anglais)
vers la section du site de traduites en français
vers la BNUS : page d'information sur les conditions d'accès à Jstor.
.

jeudi 27 novembre 2008

mdem20e . correction (éléments de) . TdM france moment 1875 ensemble

les éléments de correction des calculs les plus difficiles sont donnés ici sous une forme qui vous permettra de tester votre maîtrise du style L1C1 dans Excel.


Fig. 1

Fig. 2

Fig. 3

Fig. 4

Fig. 5

Fig. 6

Fig. 7

Fig. 8

.

mdem20e . semaine 9 . séance 15 . je 27 nov. 2008


aujourd'hui exceptionnellement la séance de cours se décomposera en deux parties, en deux lieux.

> 16:00 - vers 16 h:30 salle habituelle 5311
> vers 16:30 pause - migration vers la salle informatique 3211 jusqu'à 18:00.


I. NOTION DE POPULATION STATIONNAIRE ASSOCIÉE À UNE LOI DE MORTALITÉ.
idée . intérêt . propriétés . rapports entre état et mouvement dans les populations stationnaires . Relation de base : Px+ = So . 0px. ex

> pause migration .

II. LA BASE DE DONNÉES HISTORIQUES SUR LA MORTALITÉ EN FRANCE . VALLIN & MESLÉ . INED .

référencée dans outils de travail . description du contenu (sommaire) . intérêt . source des données pour le dossier . vérification de notre compréhension des intitulés, leur signification . identification des données, leur situation dans la typologie des données statistiques démographiques . examen de la configuration des tableaux de données . leur visualisation dans un tableau de Brasche . retour sur l'utilité d'un brascheur . leur figuration dans le diagramme de Lexis . usage du DdL à différentes échelles .

I. Données de base (Fichiers EXCEL)

II. Fonctions de mortalité (Fichiers EXCEL)

III. Tables de mortalité (Fichiers WORD)


> examen attentif de Tableau I-B-1. Décès par sexe, âge (de 0 à 122 ans + âge non déclaré) et année de naissance (avant ou après l’anniversaire), de 1899 à 1997




II. Fonctions de mortalité (Fichiers EXCEL)
A) Quotients partiels (dans les triangles de Lexis)

B) Indicateurs du moment

C) Indicateurs de génération

D) Indicateurs perspectifs


III. Tables de mortalité (Fichiers WORD)

A) Tables du moment pour le XIXe siècle (1806-1898)

B) Tables du moment pour le XXe siècle (1899-1997)

E) Tables complètes pour les générations 1806 à 1896 (sans extrapolation avant l’âge de 100 ans)

F) Tables complètes pour les générations 1897 à 1996 (avec extrapolation à partir de l’âge atteint en 1997)


III. UTILISATION CD-ROM en ligne VALLIN & MESLÉ .
> ce qu'on veut réaliser : une table de mortalité du moment à partir d'une loi de mortalité extraite de la base. exemple choisi : année 1875 . ensemble des deux sexes . voici un aperçu de cette table de mortalité dans la base de données (document Word) .



>les étapes à suivre :

1. importation d'une loi de mortalité dans Excel . (coup de pouce ci-contre)
2. calcul dans Excel des valeurs des différentes colonnes de la table de mortalité correspondant à la loi de mortalité choisie (pour la définition des séries à faire figurer dans la table, suivre le modèle des tables du Cd-rom Vallin & Meslé (documents Word).
3. calcul de la série des Px+ .en utilisant la relation fondamentale.
4. établir la distribution de la population stationnaire en groupes d'âges décennaux (en effectif et en fréquence relative).
5. choisir le type puis réaliser les visualisations des différentes séries consituées.
intêret de cet exercice . à (tenter de) terminer pour mercredi prochain .



liens utiles :
vers la note du cours mdem20e . semaine 9 . séance 14 . III. INTELLIGENCE DES TABLES DE MORTALITÉ.
vers la description du contenu de la base de données mortalité VALLIN & MESLÉ . site INED .

mercredi 26 novembre 2008

Karl Hartig après Luigi Perozzo

Le site Infovis — répertorié dans ce blog dans la rubrique outils de travail . section : typographie, design, visualisation — a une section historique qui présente le stéréogramme de Perozzo. La documentation a sa source dans Milestones qui est, dans le domaine de l'histoire de la visualisation, l'archive électronique de référence.
Mais Infovis est également attentif à l'actualité de la production contemporaine il signale donc les travaux récents, en particulier la visualisation du mouvement passé et prévisible du mouvement de la population des Etats Unis de Karl Harting. Il reprend à nouveaux frais l'idée du stéréogramme de Perozzo, en y incorporant des améliorations : utilisation de la couleur (1) , pluralité des points de vues (2), possibilité de zoom profond dans la version pdf, outil de mobilisation de l'objet 3D (3 a&b). Un encadré méthologique et les commentaires des vues complètent ce document pédagogique de la collection du Wall Street Journal - classroom edition .

1 2 3 a&b


liens utiles :
vers la page de la banque d'exemples d'infovis où est présenté le stéréogramme de K. Hartig.
vers la reproduction du stéréogramme de Perozzo.

le stéréogramme de Perozzo . documentation .

Fig. 1

Fig. 2

Fig. 3
Le site MILESTONES ... de M. Friendly — site référencé dans ce blog dans la rubrique des outils de travail— consacre une section au stéréogramme de L. Perozzo.

Elle donne accès aux reproductions suivantes :

Fig. 1 — la première publication en 1880 de la planche représentant le stéréogramme, dans les Annali di Statistica,
Fig. 2 — de la page de titre de la revue
Fig. 3 — d'une planche tirée de la même source comparant les solutions antérieures de représentation plane des données démographiques (Becker, Lexis, Lewin).

Le travail de Perozzo, parmi d'autres, est présenté dans l'article que Graziella Caselli et Lombardo Enzo ont consacré en 1990 à la l'histoire des représentations graphiques des données démographique : "Graphiques et analyse démographique : quelques éléments d'histoire et d'actualité", Population, 1990, n° 2, pp. 399-414.
Comme tous les articles de cette revue, il est accessible en ligne, via le portail Pérsée.



liens utiles :
vers la page d'accueil du site Milestones in the history of thematic cartography, statistical graphics, and data visualization
vers la page de MILESTONES où se trouve la section consacrée au stéréogramme.
vers la page de présentation de l'article de Caselli & Lombardo (1990) dans Persée.
vers la note du cours d'analyse mdem20e où est mentionné le stéréogramme de L. Pedrozzo.

mdem20e . question de cours (2) : commentez les schémas ...

Fig. 1
Fig. 2 Fig. 3

Fig. 4 Fig. 5

mdem20e . question de cours (1) : commentez les schémas ...




le scénario d'une table de mortalité

La table de mortalité raconte une fiction : l'histoire d'un groupe de personnes, dont nous imaginons la naissance, et qui , dès leur naissance vont être "soumises" à une loi de mortalité particulière.

Les résultats de la table de mortalité devront donc se lire au conditionnel, comme : "ce qu'on observerait si ..." un groupe humain mourrait selon une certaine loi de mortalité.

L'histoire que raconte la table de mortalité comporte une centaine d'épisodes : nous suivrons le groupe d'anniversaire en anniversaire, de la naissance à l'extinction complète du groupe, soit sur une durée d'environ un siècle. L'histoire dela cohorte est une longue histoire. Mais cet histoire est sans suspens : les effectifs du groupe, dont les aventures se limitent aux effets de la seule mortalité, ne peuvent que diminuer d'âge en âge. D'un âge à l'autre la question sera invariablement : combien, parmi les survivants décèderont avant l'anniversaire suivant, et combien l'atteindront.

Il est important de noter que la cohorte est soumise à la loi de mortalité et à elle seule. Aucun autre phénomène que la mortalité n'intervient dans l'histoire de la cohorte fictive. C'est à dire que les seuls destins possibles d'un anniversaire à l'autre sont : mourir ou ne pas mourrir.

C'est pourquoi l'effectif de personnes survivantes à l'anniversaire x se partagera en deux catégories :

  • les survivants à l'anniversaire suivant
  • et les décédés avant l'anniversaire suivant.

Notons également que le scénario est sans surprise : la fin est très prévisible, elle est certaine, la loi de mortalité est implacable : tous les membres du groupe finiront par disparaitre. La table de mortalité est une table d'extinction de la cohorte.

C'est pourquoi, le total des décès de la table sera égal à l'effectif du groupe à la naissance. On peut donc considérer la série des décès de la table comme la distribution de l'ensemble des individus du groupe imaginaire selon l'age au décès.

mdem20e . semaine 9 . séance 14 . me 26 nov. 2008

.
I. ANNONCE DE L'ORGANISATION DU CALENDRIER DE TRAVAIL

>semaine 9
Les deux séances (me 26 et je 27 nov. 2008) seront consacrées à l'analyse démographique. Les notions introduites au cours de cette semaine Logique, lecture et interprétation des tables de mortalité, et population stationnaire associée à une table de mortalité, seront les dernières. Le programme du cours d'analyse sera clos.
>semaines 10 et 11
les deux séances du mercredi (me 3 et me 10 décembre 2008) seront consacrées à la réalisation du dossier d'évaluation de contrôle continu du cours d'analyse mdem20e. Sujet de synthèse.
Les séances du jeudi (me et me 11 décembre 2008) seront consacrées au cours d'histoire, mdem21e.
>semaine 12 : Examens.
mercredi 17 décembre —14 à 16 h. en salle informatique (S.3211) . Examen écrit d'analyse . mdem20e . (durée 2 heures)
jeudi 18 décembre — 16:30 à 17:30 h. — salle 5311 — examen écrit d'histoire . mdem21e . durée 1 heure.

II. PRÉSENTATION COMMENTÉE DE LA DOCUMENTATION DISPONIBLE EN LIGNE

1. cours mdem21e. semaine 7. HALLEY . 1693 .
>la nécessité de vérifier l'exactitude de certaines affirmations faites de mémoire en cours a rendu nécessaire la réécoute des enregistrements du cours . après contrôle, je n'ai pas trouvé d'erreurs. d'où le délai de mise en ligne de la note de présentation de ce cours .
>présentation du document complémentaire évoqué dans le cours : la Préface du n° 196 des PT (note : 1694 . la politique éditoriale des transactions philosophiques.)
> mise en ligne du texte de référence : F. LORIMER . memento d'histoire de l'arritmétique politique . à lire crayon en main .
2. cours mdem20e . semaine 8 . DU TABLEAU DE BRASCHE AU DIAGRAMME DE LEXIS.
le cours n'ayant pas été enregistré, la note descriptive du cours a été étoffée . présentation de l'iconographie . questions . remarques .

III. COURS : INTELLIGENCE DES TABLES DE MORTALITÉ


A. DISTINCTIONS FONDAMENTALES

> finalité : présenter de manière suggestive, les conditions de mortalité mésurées par une loi de mortalité.
>il est important de ne pas faire de confusion entre "LOI" et "TABLE" de mortalité, et plus généralement, LOI et TABLE d'un processus démographique.
>la construction d'une table de mortalité nécessite la connaissance préalable de la loi de mortalité, dont elle donnera une "représentation". La loi de mortalité est évaluée à partir des observations de la situation effective, la table de mortalité est une simulation construite à partir de la loi de mortalité. Les deux schémas qui permettent de visualiser les étapes de la méthode de description de la mortalité.

>pour vous y retrouver dans la suite, il faudra comprendre :
  • la notion de "LOI" de mortalité comme MESURE du PROCESSUS avec l'idée de mesure d'un processus probabiliste . elle se présente sous la forme d'une suite de risques de mortalité d'âge en âge (quotients), chaque quotient étant évalué à partir des observations de mouvement et d'état de la population considérée.
  • la notion de TABLE de mortalité comme SIMULATION des EFFETS du PROCESSUS, avec l'idée de simulation des effets d'une loi de mortalité sur une cohorte imaginaire . elle se présentée sous la forme d'une série de survivants à chaque anniversaire et (ou) d'une série de décès par âge . Les deux séries étant construites à partir de la loi de mortalité considérée.
B. IMPORTANCE DE CES DISTINCTIONS :
>les distinctions que nous venons de poser sont absolument essentielles à la bonne compréhension de la suite. Elles définissent les conditions de signification, et donc les possibilités et les limites d'interprétation des données numériques, produites par les démographes, pour décrire la mortalité.
>votre attention est attirée une nouvelle fois sur le fait que toutes les valeurs numériques ont en commun d'être des valeurs numériques, et de ne se distinguer que par les conditions de leur interprétation qui n'est parfois indiquée que par le contexte. Il vous faudra être très attentifs à distinguer les valeurs numériques qui "nombrent" des notions différentes.
> dans l'étude de la mortalité — comme dans l'étude de tout processus — nous aurons affaire à trois grandes classes de quantités numériques :
  1. celles qui se comprennent comme dénombrement d'observations (données de mouvement et d'état de la population)
  2. celles qui sont des mesures probabilistes du processus (quotients de mortalité, de survie)
  3. celles qui se comprennent comme résultats de la simulation d'une loi de mortalité sur une cohorte fictive. (survivants et décès de table)
> dans le travail concret, devant tout tableau de donnéesdémographiques, il faudra naturellement replacer les quantités numériques rencontrées dans leur cadre d'interprétation. Cela est une condition absolument nécessaire en préalable à tout travail en démographie (mais aussi plus généralement en sciences humaines lorsqu'il est est question de "données numériques").
C. LE SCÉNARIO D'UNE TABLE DE MORTALITÉ
présentation de la note de cours
D. LECTURE(S) D'UNE TABLE DE MORTALITÉ
présentation de la note de cours
E. TABLE DU MOMENT ? DE GÉNÉRATION ?
présentation de la note de cours
F. PRÉSENTATION DE RESSOURCES EN LIGNE.


liens utiles :
vers la note du cours d'histoire de la semaine 7 : Halley . 1693 .
vers la note : 1694 . la politique éditoriale des transactions philosophiques .
vers la note : lorimer . 1959 . une brêve histoire de la démographie .
vers la note du cours d'analyse de la semaine 8 : du tableau de brasche au diagramme de Lexis.
vers les notes présentées en cours d'analyse de la semaine 9 :
le scénario d'une table de mortalité,
lectureS des tables de mortalité,
tables du moment, de générations ?

tables du moment ? de génération ?

les deux aspects des processus démographiques















Une difficulté de lecture — et donc d'utilisation — des tables de mortalité tient au fait que sous la même présentation peuvent se rencontrer deux types fort différents de description de la mortalité. Il existe deux types distincts de tables de mortalité , qu'il conviendra pour une bonne interprétation — et donc utilisation des données lues — de nettement distinguer : les tables dites du moment et les tables dites de génération. Les deux types de tables de mortalité correspondent aux deux aspects d'étude des processus démographiques : transversal et longitudinal.

Lorsqu'on dispose d'observations des décès survenus à chaque âge , sur une longue période — ainsi que d'évaluations périodiques de l'état de la population (nombres de personnes présentes dans le pays à chaque âge) — il est possible décrire l'histoire de la mortalité dans cette population selon deux angles d'analyse distincts. On peut organiser les observations démographiques en coupes verticales, transversales, successives correspondant aux conditions de mortalité du moment. On peut aussi les organiser en coupes diagonales, longitudinales, correspondant aux conditions de mortalité des générations successives. Chacune de ces approches rend compte d'un des aspects du phénomène étudié. Aucune n'est plus pertinente que l'autre, ni plus réelle. Il n'y a donc pas à préférer l'une à l'autre, ou à les hiérarchiser.
les deux types de tables de mortalité : du moment et de génération







Une table de mortalité du moment, rend compte des conditions de mortalité qui ont prévalu, dans une population au cours d'une période donnée (par exemple : l'année civile 1899).

Une table de mortalité de génération rend compte des conditions de mortalité auxquelles une génération a été soumise, tout au long de la centaine d'années de son histoire. (par exemple : la génération 1899, qui a traversé le XXème siècle).

comment distinguer en pratique les deux types de tables de mortalité ?





Comment savoir si une table de mortalité est "du moment" ou "de génération", qu'est-ce qui, en pratique, permet de distinguer l'une de l'autre ? quels sont les critères qui permettent d'identifier sans erreur le type dont relève une table de mortalité donnée ?
La différence est manifeste sur un diagramme de Lexis.

En revanche, sous la forme tableau, rien ne ressemble plus à une table de mortalité qu'une autre table de mortalité. La différence entre une table du moment et une table de génération ne saute pas aux yeux, elle n'apparaît que si on est attentif ! Elle n'est indiquée que dans l'intitulé de la table.



Prudence et vigilance requises.



réalité et fiction dans l'interprétation des quantités de table.













Qu'elles soient du moment ou de génération, les tables de mortalité sont toujours des tables de mortalité (!).

J'énonce cette évidence pour rappeler les conditions générales d'interprétation des tables de mortalité, conditions générales parce que conditions fondamentales, valant pour toutes les tables de mortalité, qu'elles soient du moment ou de génération.

Les quantités de table résultent de la simulation des effets de conditions données de mortalité par âge sur une cohorte imaginaire.

Les conditions particulières d'interprétation, distinctes pour les tables de génération et du moment viennent compléter les conditions générales

Cette fiction de la cohorte imaginaire ne pose pas de problème de compréhension lorsqu'elle est utilisée pour rendre compte de la mortalité d'une génération réelle : on présente en longitudinal une réalité longitudinale.

Par contre, l'interprétation est beaucoup moins intuitive, la compréhension plus difficile, lorsqu'il s'agit de tables du moment. On y présente en effet en longitudinal une réalité transversale.

lectureS d'une table de mortalité

"lire" une table de mortalité
Les développements qui suivent sont consacrés à la question : "comment lire une table de mortalité" ? Rien de nouveau ne sera introduit ici, répondre à la question posée ne requiert pas la connaissance de nouvelles notions, mais bon sens et logique.
Q. : Comment lire une table de mortalité ?
R. : Selon les conditions d'interprétation qu'implique sa logique de construction !
En d'autres termes on peut dire que tout ce qui est écrit dans une table de mortalité ne se comprend que comme résultat de la simulation des effets d'une loi de mortalité - mesurant des conditions effectives de mortalité - sur une cohorte imaginaire d'effectif initial égal à une puissance de 10.

Compte tenu de ces conditions générales d'intelligibilité des tables de mortalité nous allons voir quelles sont les significations particulières qu'il est possible de donner aux quantités numériques qui apparaissent dans une table de mortalité. Une table de mortalité offre deux angles de lecture : une interprétation qui sera dite concrète, une interprétation en pour S0

C'est cette possibilité d'une double lecture des mêmes quantités numériques qui fait l'intérêt (le charme ?) des tables de mortalité. Nous allons les envisager successivement.

lecture 1 . dite : concrète








On lit les quantités de la table comme des
nombres d'individus ou des nombres de décès, qui surviendraient si ... un groupe de 10n personnes était soumis aux conditions de mortalité ayant effectivement prévalu dans un groupe humain.

Les schémas ci-contre énoncent la signification des nombres de la table dans cette première approche de lecture.






lecture 2 : en pour S0




Une autre lecture de ces quantités numériques est possible, lorsqu'on les interprète comme étant l'expression de valeurs de rapports exprimées pour S0


Les schémas ci-contre énoncent la signification des nombres de la table dans cette seconde approche de lecture.

mardi 25 novembre 2008

1694 . la politique éditoriale des Transactions Philosophiques .





( 581 )




T H E

P R E F A C E.

SO many and so large Steps having been made towards the Discovery of Nature by the indefatigable Industry of this last Age, it may seem as if the Subject were almost exhausted, and Nature her self wearied with the Courtships of so many Pretenders : But if on the other side, we consider the vast, not to say boundless Extent of the Universe, and that the very Discovery of one Phænomenon leads to, as well as entices to the Search after another ; together with how easie a thing it is, even to impose on our selves groundless Opinions instead of Real Knowledge ; we must own the Work at least great enough for the Age of the World, and sooner doubt our own Resolutions and Abilities , than fear the Failure of fit Subjects to entertain our Thoughts.
Real Knowledge is a nice thing ; and as no Man can be said to be Master of that which he cannot teach to another, so neither can the Mind it self, at least as to Physical matters, be allowed to apprehend that wereof it has not in some sence a Mechanical Conception ; for this Knowledge entring wholly by the Senses , whose Objects only are Bodies, whereof their Organs have the Perception, but from the Magnitude, Figure, Situation and Motion of them, which are all mechanically to be consider’d , or we come short of a Satisfactory Information, it follows, that Number, Weight and Measure must be

A2 applyed


( 582 )

applied to annalize the Problems of Nature by which they were compounded.
This has been the
Employment of the Experimenting part of Mankind, and the Design of that Glorious Institution of the Royal Socity ; whose Youthful Vigour carried them warmly on in the pursuit of Nature, then at a farther distance off ; catcht and grasp’d the Proteus tro’ all its Changes. And since Publications of this Nature have been thought no small Advancement to that great Design, because it collects and preserves several small Tracts, which otherwise might possibly be lost, the Publisher has yielded to the Sollicitation of some Friends to undertake this Work with an Engagement to the Learned, of communicating ( as constantly as hath ever been at any time practised ) whatever of a Philosophical Nature shall come to his hands, clearing the Royal Society, (which is noway concerned therein) from all the Miscarriages he may possible commit ; and promises him self he shall never fail of Materials from the Ingenious, since he proposes neither the mean end of private Advantage, nor thinks himself capable of the Baseness, to stifle any Persons Discovery till another may pretend to it ; being resolved immediately to insert in the next Transaction what ingenious Communications shall be so desired, that the true Author be not defrauded of his due Merit and Glory.


I. A
n.b. la traduction reste à faire . toute proposition sera bienvenue . examinée et discutée avec intérêt .



liens utiles :
vers la note sur le cours mdem21e du 13 novembre 2008.

lundi 24 novembre 2008

Lorimer . 1959 . une brève histoire de la démographie .


1959 . Lorimer, F., "Une brêve histoire de la démographie",
I . Les commencements de la démographie : l'Arithmétique Politique.
adaptation en français de "The Development of Demography“- Chapitre 6. de The Study of Population, P.M. Hauser & D.O. Duncan Ed., University of Chicago Press . 1959 . 124-166. Traduction E. Bruxer (2005). le texte comprend 16 pages.


liens utiles :

vers la traduction en français . pdf
vers une mise en page de la traduction facilitant la prise de note (trois colonnes, numérotation des paragraphes) . pdf . deuxième partie la postérité des observations jusqu'au déclin de l'arithmétique politique. première partie : les Observations, Graunt et Petty. . deuxième partie la postérité des observations jusqu'au déclin de l'arithmétique politique.

mdem21e . semaine 7 . séance 4 . je 13 nov. 2008

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"An Estimate of the Degrees of Mortality of Mankind, drawn from curious tables of the Births and funerals at the city of Breslaw, with an attempt to acsertain the Price of Annuities upon Lives, by Mr. Edmond Halley, R.S.S." . 1693.


PRESENTATION DU MEMENTO D'HISTOIRE DE L'ARITHMÉTIQUE POLITIQUE.

Bien que la publication de ce texte remonte à 1959, cette courte présentation de l'histoire de l'arithmétique politique par F. Lorimer n'a pas vieilli. Elle constituera le texte de référence pour votre travail dans ce cours. vous pourrez plus aisément le lire crayon en main dans une mise en page sur trois colonnes.


DOCUMENTS DIFFUSÉS ET COMMENTÉS EN SÉANCE :


la première de l'article original et première page page du document (pdf) donnant en vis-à-vis la traduction tirée de Dupâquier (1996) et la transcription de l'original par Matthias Böhne (2001) — extrait : les pages 596 à 602. un agrandi de la planche hors texte avec en vis à vis le sommaire du numéro 196.la table de la page 599la table de la page 600.


DOCUMENTATION COMPLÉMENTAIRE :

Où lire le texte intégral ?
  • Fac-simile dans Gallica, qui diffuse la collection des Philosphical Transactions depuis la première parution. TRSP
  • un fac simile plus agréable à consulter : dans deux documents pdf accessibles à partir du site d'histoire de la statistique de l'université d'York : pdf file (original paper) and pdf file ("Some further considerations") .
  • Transcription électronique exhaustive de l'article de Halley par Matthias Böhne - mise en ligne du 16 janvier 2002, chez Pierre Marteau/Peter Hammer, éditeur virtuel, à Cologne. Cette édition comporte : la page de Titre et le sommaire du fascicule 196 pour le mois de janvier 1692/3 (p. 579-580), la transcription de l'article p. 596 à 6.. , la transcription du postscript p. 654-656.
Où lire traductions et commentaires en français ?
  • J. Dupâquier a donné présentation critique et traductions de l’article en français dans un premier article des Annales de Démographie historique (1977) puis dans Histoire de la Démographie (1985), et dans l'Invention de la table de mortalité (1996) -
  • On peut aussi lire des extraits traduits, commentaires et interprétations dans Naissance de la mortalité d' H. Le Bras (2000).
  • On trouvera une nouvelle traduction d'extraits et une discussion de la démarche de Halley dans : Jean-MarcRohrbasser, « Qui a peur de l'arithmétique ? », Mathématiques et sciences humaines, n° 159, Automne 2002, [En ligne], mis en ligne le 10 février 2006.

Où voir un plan de Breslau à l'époque de Caspar Neuman ?


liens utiles :
vers la note Lorimer . 1959 . une brève histoire de la démographie.
vers la biographie de Halley par Arago (blog e-documents ...)
lien vers les enregistrements de la séance : première partie . deuxième partie .

jeudi 20 novembre 2008

mdem20e . semaine 8 . séance 13 . je 20 nov. 2008

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PREMIÈRE PARTIE


L'INVENTION DE BRASCHE.
UN TABLEAU DE CONTINGENCE ET PLUS.
le TdB est un tableau de contingence très singulier. en quoi consiste l'invention de brasche ? voici quels sont les traits particuliers de son tableau , par rapport à un tableau de contingence ordinaire A x P.

1. lecture possible dans deux orientations de la feuille :
portrait (sens de lecture de la feuille dépliante dans la brochure) .
paysage après rotation à 90° anti horaire , la ligne grasse devient la base horizontale. (lecture aisée dans les deux sens à cause du choix d'orientation du texte des intitulés de lignes et colonnes). dans la suite nous regarderons le tableau de brasche dans son orientation paysage, qui correspond à l'organisation du diagramme de Lexis moderne.



dans cette orientation la correspondance configuration<> caractère est :
Ensemble des Lignes : {Li.} <> A (dim. 1)
1 Li. <> 1 modalité a de A


Ensemble des Colonnes : {Col.} <> P (dim. 1)
1 Col. <> 1 modalité p de P


Ensemble des cases {Li x Col.} <> A x P (dim. 2)
1 case <> 1 modalité (a , p) de A x P
2. le réseau des lignes et colonnes est complété par un réseau de diagonales :
Ensemble des Diagonales : {Diag.} <> C (dim. 1)
1 Diag. <> 1 modalité c de C
description des 3 nouveaux types de cases lisibles dans le tableau de brasche et leur correspondance avec les associations de modalités des caractères A(ge) , P(ériode) et C(ohorte) :
Ensemble des cases {L.i x Diag.} <> A x C (dim. 2)
1 case <> 1 modalité (a , c) de A x C


Ensemble des cases {Col. x Diag.} <> P x C (dim. 2)
1 case <> 1 modalité (p , c) de P x C


Ensemble des cases {Li. x Col. x Diag.} <> A x P x C (dim. 3)
1 case <> 1 modalité (a , p , c) de A x P x C

3. les cases A x P sont des carrés .
une année d'âge et une année de temps sont représentées par la même longueur. les cases AxPxC sont des triangles, demi-carrés. (2 types) . diagonales à 45° . caractère conventionnel . intérêt de suivre la convention . cas où il importe peu de suivre la convention.

4 . les droites horizontales (h) et verticales (v) qui limitent les lignes et les colonnes sont significatives .
leurs intersection avec les Li, Col. et Diag. déterminent des segments qui portent des effectifs. "cases plates" . leur contenu est à identifier selon la logique générale de lecture du tableau :
  • cas de l'intersection limite h x Col. : franchissement d'une limite de classe d'âge (anniversaire) au cours d'une année civile .
  • cas de l'intersection limite h x Diag. : franchissement d'une limite de classe d'âge par une génération.
  • cas de l'intersection limite v x Li. : passage d'une année civile à l'autre pour une classe d'âge en années révolues.
  • cas de l'intersection limite v x Diag. : passage d'une année civile à l'autre par une génération.

5 . généralisation à l'inscription de données d'une observation en cours d'année . dépassement du cadre annuel de groupement des données. cas des résultats d'un recensement .


DEUXIEME PARTIE : UTILITÉ DU TABLEAU DE BRASCHE.

1. le premier problème que résoud l'invention de brasche :
inscrire dans un même tableau une série de données annuelles de mouvement (décès) en double classement (AC).
a. examen d'une solution du problème adoptée par J. Vallin. (cf. exercice et examen 2007)
inconvénient : doublage des colonnes, complexité de l'identification des génération, allure des suites de cases relatives à une même génération. Difficulté de lecture.
b. pourquoi la solution de Brasche est meilleure. Résoud toutes les difficultés précitées.
remarque incidente : Pourquoi n'existe-t-il pas un "brascheur" ?
2. Le deuxième problème résolu par brasche : la mise en coïncidence des données de mouvement et de données d'état correspondantes. illustration/preuve par l'exercice pratique 20. (et des fac similés de la brochure)

3. Ce que permet la configuration du TdB
a. pour brasche : organiser l'inscription intégrative des données, qui permette la mise en relation des données de mouvement et des données d'état, en vue de calculer les indicateurs des processus, ici les mesures des indicateurs de mortalité par âge . spécifiquement mesure de la mortalité, construction de tables de mortalité . (deuxième partie de la brochure de B.)
b. pour nous : analyse de la structure de classification des tableaux de données démographiques . usage de tableau d'intégration de données. plus généralement : la visualisation des données de population, prises dans l'abstrait . donne un appui visuel pour le travail d'analyse des données démographiques . Illustration par l'exercice Pratique 21.

4. Ce que ne visualise pas le tableau de Brasche.
a. l’importance des quantités portées dans des cases. la forme des cases est indiférente aux quantités inscrites.
b. solutions du problème de visualiser les quantités inscrites dans les cases :
> le stéréogramme de Luigi Perozzo :



(illustration . annales de démographie internationale . 1880 . clichés e. bruxer)

> cartographie (contour maps) : les nombres inscrits sont remplacés en noir & blanc par des densités de gris, en couleur par une gradation de couleurs.

(illustration dans le site du Max Planck Institut for demographic research . Population at a glance . Vaupel & al. — url : http://www.demogr.mpg.de/Papers/Books/Monograph4/start.htm)
> les semis de points individuels . au réseau du tableau de Brasche est superposé un espace (repère cartésien) où est représenté un nuage de points-événements individuels.


(Lexis . annales de démographie internationale . 1880 . clichés e. bruxer)



n. b. : Dans le schéma de Lexis original les conventions de mise en correspondance des configurations (Li., col. et Diag. ) avec les caractères (A, P, C) différent des conventions actuellement utilisées dans le diagramme de Lexis moderne .
 
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